Du 23 au 25 juin 2025 s’est tenu à Bouar un atelier de sensibilisation sur le thème « Non-violence, chemin de paix » auprès des jeunes de la ville de Bouar dans le cadre du programme tournant « Vacances Pacifiques », qui en est déjà à sa troisième édition. Résumé de notre référente locale Yarisson DOYARI Née NGUEPEYO.




Cet atelier qui a regroupé une trentaine de jeunes de toutes confessions confondues. Ils ont été envoyés par différents organismes : la jeunesse islamique de Bouar, la jeunesse des écoles de l’Eglise catholique (ECAC), le lycée moderne de Bouar et le séminaire de Yole.
L’atelier avait pour objectif de renforcer les capacités des jeunes sur la culture de la non-violence et de la paix et a été coanimé Pascal BISSAHO, vice-président du Centre national pour la non-violence active (CNNVA) comptant parmi les organisations membres de Pax Christi International, et Léa Sophie BANGOLI DAZOU, enseignante du mouvement Fondamental 1 (un syndicat d’enseignants de Centrafrique).
Le sous-préfet de Bouar, Monsieur Jean-Michel BOUAKA a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Ont pu également y assister Monsieur Dieubenit MASSINA, maire de la ville de Bouar, Monsieur l’Abbé DURAND, représentant de la plateforme des confessions religieuses de Bouar et Monsieur Idriss GOZE, président de la communauté musulmane de Bouar.
Dans son allocution d’ouverture, le sous-préfet a souligné l’urgence d’éduquer la jeunesse à la résolution pacifique des conflits et à promouvoir une culture du dialogue et de paix dans les différentes communautés. Il a été exprimé devant les jeunes qu’une telle culture devait passer par la tolérance, le pardon, l’amour du prochain et la volonté de chacun de résoudre les problèmes du quotidien par une culture du dialogue et de concertation.
Pour développer l’entraide et la cohésion dans le groupe de jeunes, des activités manuelles ont été proposés (notamment de confection de chapeaux en papier de paix à l’effigie du pays) ainsi que des jeux coopératifs et des activités sportives (comme de la danse).
Les jeunes ont également pu échanger sur leur fréquentation de leur lieu de culte et une visite a été proposée du lieu d’études des séminaristes (une première pour les jeunes de confession musulmane).