Paix et écologie intégrale
L’encyclique Laudato si’ : Une invitation, un appel, une opportunité
« Je crois en Dieu créateur », l’autre bonne nouvelle. Ni simple donnée de base de notre foi, ni vague conviction plus ou moins crédible face à la science moderne : la foi en un Dieu qui crée ce monde est d’abord une promesse de vie qui change notre regard en profondeur.
Quand la doctrine sociale de l’Eglise s’enrichit
Travail, paix, justice, développement, solidarité, bien commun, bioéthique. A ces thèmes historiques de son engagement social, l’Eglise ajoute désormais les enjeux de la prise de conscience écologique contemporaine.
Six chapitres, 245 articles. La lecture de l’encyclique Laudato si’ ouvre un chemin stimulant. Entre appels exigeants et invitations à retourner à la source de toute vie.
« Que nos luttes et notre préoccupation pour cette planète ne nous enlèvent pas la joie de l’espérance. » Pape François
Chapitre 1. Les constats
Ce qui se passe dans notre maison commune (17-61)
D’abord, il faut savoir. Avoir la lucidité de regarder l’état de notre monde, tel qu’il est, à la fois dramatique et plein d’espérance et de potentialités. Ce monde change à toute vitesse et le risque est grand de ne pas le voir ou rester insensible à ses souffrances. Il est urgent de se réveiller.
Chapitre 2. Les héritages
« Je crois en Dieu créateur », l’autre bonne nouvelle. La création, une bonne nouvelle ($62-100)
Ceux qui croient que ce monde a été créé par Dieu ne sont ni superstitieux ni ignares. Ils savent que ce lien est libérant et donne une belle place à chaque créature auréolée d’une étonnante dignité. Car, en toute chose, c’est déjà la lumière du Christ ressuscité qui resplendit.
Chapitre 3. L’analyse
Quand l’économie et la technologie s’emballent ($101-136)
Depuis deux siècles, les sociétés modernes ont bénéficié d’un incroyable développement technique et de progrès sans précédents. Mais cette évolution étonnante a aussi sa part d’ombre. Tentées par leur propre puissance, les technologies nouvelles et l’économie financière ont perdu le sens de la mesure.
Chapitre 4. La synthèse
Pour une écologie qui intègre ($137-162)
L’écologie devient une bonne nouvelle quand elle prend chacun en considération. C’est parce que ce qui nous « environne » – monde naturel, relations économiques, réalités sociales, cultures locales, place de chaque génération – devient notre « milieu de vie » que nous retrouvons le sens du bien commun. Un ajustement à Dieu, à nous-mêmes et aux autres.
Chapitre 5. L’action
Ces dialogues qui changent la donne ($163-201)
Ce n’est pas parce qu’il y a une crise grave, qu’il n’y a plus rien à faire. Bien au contraire : des potentialités existent si nous changeons notre regard et nos pratiques. Le respect de la belle fragilité du monde est un préalable nécessaire. Alors seulement, science, économie et religions peuvent dialoguer avec bonheur.
Chapitre 6. La conversion
Retrouver les sources ($202-246)
La « conversion écologique » n’est pas une mode. A la suite du Christ, elle est plutôt une invitation à redevenir cohérent, attentif. Elle demande une réconciliation avec la gratuité de ce que Dieu nous donne. Et une volonté de laisser grandir en nous une fraternité universelle. François d’Assise, Thérèse de Lisieux, mais aussi Marie et Joseph nous l’ont montré.