L’équipe de Pax Christi anime une formation dans le diocèse d’Agen

Des membres de l’équipe de Pax Christi, sollicitée par le président du Mouvement, Mgr Herbreteau, s’est rendue le 14 février dernier dans le diocèse d’Agen pour y animer une journée de formation auprès des prêtres.

Trois membres de l’équipe ont fait le déplacement pour animer la session et vivre ce temps fraternel. Etaient présents Hervé Dory, Responsable de la commission « Dialogue et Education à la paix », Bérengère Savelieff, Chargée des projets d’éducation à la paix et Emilie de La Guillonnière, Chargée du projet des « lieux de paix » Pax Christi.

Arrivés la veille, en milieu d’après-midi, la délégation a été accueillie par l’adjointe en pastorale de la Direction diocésaine de l’enseignement catholique, Mme Isabelle Fanton. Une belle occasion de redécouvrir ensemble la maison où avait vécu la fondatrice du Mouvement, Marthe Dortel-Claudot ainsi que l’église Saint-Hilaire, où celle-ci avait reçu l’appel de Dieu à prier pour l’Allemagne et le clergé allemand à l’hiver 1944. Dans une des chapelles de cette église gothique du XIVe siècle se trouve une plaque en souvenir de la naissance du Mouvement. L’équipe a pu rencontrer également les représentants de la communauté Saint Martin en charge de la visite de la cathédrale Saint-Caprais d’Agen.

La journée de formation a regroupé environ vingt-cinq prêtres désireux d’en connaître davantage sur les activités du Mouvement et en redécouvrir sa vocation. Les différents temps de réflexion ont permis de présenter l’histoire du Mouvement, de réfléchir aux enjeux d’éducation à la paix, d’évoquer le projet nouvellement lancé des « lieux de paix » Pax Christi et enfin d’échanger sur ce qu’est une spiritualité de la paix.

Un temps de prière au sein de la Basilique Notre Dame de Bon Encontre a permis à l’équipe de découvrir le lieu choisi par le diocèse pour devenir un premier lieu de paix. Ce Sanctuaire marial, attirant de nombreux pèlerins chaque année, est également un lieu de résistance. Une plaque rappelle qu’en ce lieu avait été signé le 25 juin 1940 le serment de Bon Encontre dans lequel le chef des services spéciaux de renseignement et de contre-espionnage français, le colonel Rivet, et ses officiers et sous-officiers, s’engageaient à continuer la lutte contre les services de l’Axe jusqu’à la libération totale du pays.

Ce lieu, alliant le spirituel à l’historique, est un bon reflet de l’identité du Mouvement.