Il naîtra de Marie et de Joseph : 4ème dimanche de l’Avent

Comment trouver la paix au cœur d’une famille où règne la violence ? Avec Joseph, homme juste, prions, en ce dernier dimanche de l’Avent, pour que chaque enfant puisse s’épanouir au sein d’une famille aimante et apaisée.

Joseph : acteur privilégié de l’Incarnation et du Salut

Figure discrète mais essentielle, Joseph est acteur privilégié de l’Incarnation. Il « a précisément  » participé  » à ce mystère plus qu’aucune autre personne en de­hors de Marie, la Mère du Verbe incarné », écrit Saint Jean-Paul II. Fiancé depuis quelque temps à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l’action du Saint Es­prit, Joseph, homme juste, ac­cepte Marie et l’enfant.

Il se voit confier la Sainte Famille et devient le père nourricier de Jé­sus, qui de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David. En accueil­lant Jésus, en assurant la paix au sein de sa propre famille, Joseph permet, par son humilité, que la Paix advienne.

Joseph est le destinataire de nom­breux signes des messagers de Dieu l’accréditant comme acteur privilégié de l’Incarnation et du Salut. Dans l’exhortation aposto­lique* qu’il lui consacre, en s’ap­puyant sur la réflexion de Paul VI, Saint Jean-Paul II écrit : « Saint Joseph a été appelé par Dieu à servir directement la personne et la mission de Jésus en exerçant sa paternité, c’est bien de cette ma­nière qu’il coopère dans la pléni­tude du temps au grand mystère de la Rédemption et qu’il est véri­tablement  » ministre du salut « ». Sa paternité s’est exprimée concrè­tement dans le fait « d’avoir fait de sa vie un service, un sacrifice au mystère de l’Incarnation et à la mission rédemptrice qui lui est liée; d’avoir usé de l’autorité lé­gale qui lui revenait sur la Sainte Famille, pour lui faire le don total de lui-même, de sa vie, de son travail; d’avoir converti sa voca­tion humaine à l’amour familial en une oblation surnaturelle de lui-même, de son cœur et de toutes ses forces à l’amour mis au ser­vice du Messie qui naquit dans sa maison. »

Joseph est donc bel et bien un partenaire incontournable de la volonté du Salut de Dieu et s’est toujours laissé guider par le Sei­gneur qui lui a reconnu les qua­lités de messager de son dessein.

Monseigneur Marc Stenger, coprésident de Pax Christi International

Comment pensez-vous pouvoir traduire ce verbe avec vos mains ? Consoler fait partie des oeuvres de miséricorde. Or, pour les êtres incarnés que nous sommes, le geste de consolation peut exprimer parfois beaucoup plus qu’une parole.

En famille, essayez de lister les gestes de consolation qui vous viennent à l’esprit spontanément, puis, par bi­nôme, essayez de les rendre compréhensibles aux autres par le mime.

Exemples de gestes de consolation : Prendre la main – Essuyer des larmes – Prendre par l’épaule – Prendre dans ses bras – Encourager – Adresser un sourire

Saint Joseph, père dans la tendresse, apprends-nous à accepter d’être aimés précisément dans ce qui en nous est plus faible.

Accorde-nous de ne placer aucun obstacle entre notre pauvreté et la grandeur de l’amour de Dieu.

Suscite en nous le désir de nous approcher du Sacrement de la Réconciliation, pour être pardonnés et aussi rendus capables d’aimer avec tendresse nos frères et soeurs dans leur pauvreté.

Sois proche de ceux qui ont fait le mal et qui en paient le prix ;

Aide-les à trouver ensemble avec la justice également la ten­dresse pour pouvoir

recommencer.

Et apprends-leur que la première manière de recommencer est de demander sincèrement pardon.

Amen.

Pape François

Avec Saint Joseph, nous méditons sur l’importance d’être ensemble en fa­mille. Beaucoup de personnes passent les fêtes de fin d’année seules. Profi­tons de cette semaine pour rendre vi­site à une personne âgée et isolée de notre voisinage ou pour déposer dans un EHPAD des dessins, des collages, des bracelets réalisés par nos enfants.

Que la lumière et l’espérance puissent aussi atteindre ceux qui  fêtent Noël sans leurs proches, sans amis !